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Jean FerratA l'�t� de la Saint-Martin--------------------------------------------------------------------------------Etait-ce soir ou bien matinComme � l'arbre une fleur se pencheElle �tait lundi et dimancheA l'�t� de la Saint-MartinLe soleil n'avait pas atteintSa peau de porcelaine blancheEt son fr�missement des hanchesVous aurait fait chanter latinA l'�t�A l'�t�A l'�t� de la Saint-MartinQuand le ciel �tait incertainNous faisions feu de quatre planchesL'amour demeurait bleu pervencheA l'�t� de la Saint-MartinLe vin chantait dans les �tainsElle se pendait � ma mancheEt nous roulions en avalancheDe la table au lit de satinA l'�t�A l'�t�A l'�t� de la Saint-MartinC'�taient m�morables festinsC'�taient d�lectables nuits blanchesJe priais que mon coeur ne flancheA l'�t� de la Saint-MartinL'amour avait l'odeur du thymEt dans ses draps en ville francheSes jambes fuyaient comme tancheDont j'�tais le menu fretinA l'�t�A l'�t�A l'�t� de la Saint-MartinSonnez sonnez vieux sacristainsSi le temps n'est plus aux pervenchesAmour n'est pas soif qui s'�tancheA l'�t� de la Saint-MartinSonnez sonnez vieux sacristainsEt que vos cloches se d�clenchentSi tous mes souvenirs s'�panchentNotre amour tient bon ce qu'il tintA l'�t�A l'�t�A l'�t� de la Saint-Martin
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